6 ans déjà !
La 6ème édition des Assises Africaines et Francophones de l’Intelligence Economique s’est tenue, non sans mal, sur ces deux journées des 16 et 17 décembre 2021. Nous tenons à remercier ici, tous ceux qui ceux sont impliqués pour que, malgré les restrictions sanitaires et politiques actuelles, cet évènement ait pu avoir lieu. Nos remerciements particuliers vont ainsi
- à l’Association du Notariat Francophone (ANF) et sa Déléguée générale,
- à la Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (CPCCAF) et son Délégué général,
- à AfricaPresse et son Directeur et Rédacteur en chef,
- à l’Ecole de Guerre Economique et son Directeur,
- à l’Université internationale Senghor et son Directeur des Campus et des Partenariats,
- au Comité d’Echanges Afrique-France et son Président,
- au Club Afrique de l’AEGE et sa Responsable,
- aux magazines Brune et Ben et leur Rédacteur en Chef,
- au Forum des Associations Africaines d’Intelligence Economique (FAAIE) et son Secrétaire Général,
- à l’Académie de l’Intelligence Economique et son Président,
- à l’Association Francophone de l’Intelligence Economique et son Président,
- aux membres du Conseil Scientifique des Assises,
- aux équipes de Troover qui ont organisé avec nous ces Assises.
Nos remerciements sont aussi adressés à nos partenaires sponsors, sans qui la tenue des Assises n’aurait pu se faire : Sindup, Ecobank, KB Crawl et Rawbank. Nous n’oublions bien sûr pas l’ensemble des intervenants, nombreux et talentueux qui se sont succédés aux différentes tables rondes et ateliers. Ils ont su, encore une fois, apporter un contenu de qualité par leur expérience, leurs témoignages et leurs échanges. Enfin, remercions les participants, toujours nombreux, qui ont suivi les Assises dans des conditions encore particulières cette année.
Tant les contenus et les échanges ont été riches qu’il est difficile de résumer ici la teneur de ces deux jours. Nous avons évoqué la formation en intelligence économique dont le nombre et la qu alité continue de croitre sur le continent africain. Il est maintenant possible de se former à cette discipline dans plusieurs capitales africaines et les réseaux d’anciens se constituent progressivement.
Les cas pratiques, nous ont permis cette année de bénéficier d’un retour d’expérience sur la mise en place d’une veille par le Port Autonome de Dakar et la présentation d’un dispositif d’intelligence économique au sein de l’Agence de promotion des investissements de Madagascar (EDBM).
Si la francophonie a toujours été à l’honneur de notre évènement, elle a intégré cette année le titre des Assises qui sont devenues les Assises Africaines et Francophones de l’Intelligence Economique. Au-delà de ce côté anecdotique nous avons pu réfléchir sur le rôle de la francophonie économique comme outil de développement et sa place dans l’arsenal d’outils en intelligence économique. Nous retiendrons des échanges des panélistes sur le sujet que cette francophonie va bien plus loin que le prolongement de la France et que « la francophonie c’est l’Afrique » comme nous le rappelait hier le Directeur de la Francophonie économique et numérique de l’OIF.
Nous retiendrons également des autres tables ronde la nécessité de créer, dans ce monde où l’infobesité menace, un environnement informationnel de confiance pour permettre l’investissement en Afrique. Ce climat de confiance passe par la protection et la sécurisation des données, mais aussi par l’innovation en matière d’information, la blockchain voire l’intelligence artificielle, comme l’ont rappelé les différents panélistes. Il est par ailleurs nécessaire d’identifier les informations utiles avant toute démarche d’intelligence économique, en précisant qu’il existe en Afrique, autant d’informations disponibles que sur les autres continents.
Pour compléter les retours d’expériences en intelligence économique sur le continent, deux ouvrages récents ont été présentés par leurs auteurs « l’Atlas de l’Intelligence Economique en Afrique » et le « Manuel africain de l’Intelligence Economique ».
Enfin, la dernière table ronde portait sur les politiques publiques d’intelligence économique pour présenter, en complément des initiatives privées et associatives, l’action des états en la matière.
Encore une fois, cette année, les échanges entre participants montrent le besoin d’espaces de partage entre les praticiens, comme nous avons pu le faire avec les acteurs de la communauté française de l’intelligence économique lors du cocktail de jeudi soir. Loin de toutes les idées de rétention d’information et en sachant respecter les mesures de confidentialité liées aux informations sensibles, nous pouvons conclure que l’intelligence économique partagée c’est l’Afrique francophone !
Nous vous donnons rendez-vous en 2022 pour la prochaine édition, espérant le retour d’un évènement en 100% présentiel et qui évoluera encore pour répondre aux attentes et aux besoins croissants.
Pour le comité scientifique des Assises,
François JEANNE-BEYLOT,
Secrétaire Général